« Sonde-moi, ô Dieu, pénètre mon cœur, examine-moi, et pénètre les pensées qui me bouleversent ! »
(Psaume 139:23, BDS)
Pendant longtemps, j’ai lu ce verset comme une sorte de plaidoyer. Comme si je disais à Dieu : « Regarde, Seigneur, je suis sincère ! Examine-moi pour voir que je n’ai rien à me reprocher. »
C’était ma manière inconsciente de chercher à me justifier devant Lui, de prouver que mon cœur n’était pas si mauvais, que mes intentions étaient pures.
Mais il y a quelques jours, en relisant ce passage, Dieu a doucement renversé ma perspective. Comme s’Il me soufflait :
« Et si tu acceptais enfin que ma grâce te suffit, que Jésus a déjà donné sa vie pour toi ? Comment lirais-tu ce verset alors ? »
Et là, tout a changé.
Ce n’était plus une prière de justification, mais une invitation à la guérison.
Ce « sonde-moi » n’était plus un défi lancé à Dieu, mais une permission donnée :
« Seigneur, entre dans mes pensées, dans mes blessures, dans mes zones d’ombre. Viens y mettre ta lumière, non pour me juger, mais pour me restaurer. »
J’ai compris que Dieu ne cherche pas à exposer pour humilier, mais à révéler pour libérer.
Son examen n’est pas celui d’un juge sévère, mais celui d’un médecin aimant.
Et lorsqu’Il sonde, c’est pour protéger ce qui est précieux, purifier ce qui est blessé, fortifier ce qui est fragile.
Ce verset, lu à la lumière de la croix, devient un appel à la confiance.
Parce que Jésus a déjà porté ma faute, je peux me laisser sonder sans peur.
Parce que Sa grâce me suffit, je peux ouvrir mon cœur sans masque.
Et parce que Son amour est parfait, je peux Le laisser pénétrer mes pensées les plus profondes sans crainte d’être rejeté.
Aujourd’hui, je choisis donc de prier autrement :
Seigneur, pénètre mon cœur. Montre-moi ce qui me retient encore loin de Toi, non pour me condamner, mais pour me guérir.
Merci, Jésus, d’avoir déjà plaidé ma cause et payé le prix.
Apprends-moi à vivre dans la lumière, dans la vérité, dans la liberté de ta grâce. Amen.
Alors, prends un moment. Ferme les yeux, respire profondément et dis-lui simplement :
« Seigneur, sonde-moi. »
Pas pour prouver quoi que ce soit.
Mais pour laisser Dieu aimer jusqu’au fond de ce que tu es.
Excellente journée,
Joachim